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Pen Ar Ster, un estuaire à préserver
29 octobre 2013

Le collectif s'informe et trouve des confirmations à ses interrogations

Le collectif était présent à la réunion d'information sur le devenir des bateaux de plaisance en fin de vie. Voilà, succinctement, les bilans établis par le SIOCA et  EcoNav (association qui développe l'éconavigation ou navigation durable) pour se pencher sur la question des bateaux en fin de vie.

 

Le constat : le gisement de bateaux hors d'usage est en augmentation et il faut anticiper sur un nombre encore plus important dans les prochaines années pour tous les bateaux pêche -promenade en composite ,n'ayant aucune valeur marchande. Il est à noter que 40 % des bateaux de moins de 6m a plus de 30 ans, ce qui correspond au pic de la plaisance des années 1980.

Les interrogations à propos de leur recyclage sont environnementales, avec quelles techniques et à quel prix.

Cela concerne les bateaux de plaisance et de pêche de moins de 24 m.

Les enjeux sont environnementaux (batteries, moteurs, huiles et composites) qui ont tous un impact de décomposition sur la chaîne alimentaire mais aussi de créer un nouveau marché de recyclage et de faire de la place dans les ports, sans manquer de s’intéresser à la construction des bateaux demain (sur ce plan là, l'écoconception et l'écotaxe sont repoussées aux prochaines décennies)!!

Par ailleurs les bateaux hors d'usage abandonnés dans les ports ou sur les terre pleins donnent une mauvaise image en terme touristique.

Actuellement il n'y a pas de solution viable et durable sur le territoire Ouest Cornouaille ; pour un particulier le coût d'une entreprise de recyclage qui garantit la déconstruction avec tri efficace et collecte du déchet est important. Il est envisagé de faire des opérations de déstockage des bateaux abandonnés dans les ports, car avec le nombre, le coût serait réduit.

La particularité parfois affective du bateau rend plus difficile sa prise en compte comme déchet et des freins administratifs allongent les procédures ( difficultés à retrouver le propriétaire). Le droit maritime va combler son retard.

Le recyclage industriel, dans de bonnes conditions, doit prévoir des moyens adaptés (camions, pelles, pinces, cisailles) pour trier les composants du bateau (métaux ferreux, déchet banal, fusées, batteries), pour protéger le port ou l'estran (huiles et hydrocarbures), pour valoriser et chercher à enfouir le moins possible(composites). Le coût est à évaluer entre 500 à 1500 €.

L’étude de recensement des bateaux hors d'usage montre un bateau tous les 2 km. La plaisance prédomine, le bateau type est entre 4 et 6 m, la plupart en composite, et se situe dans les ports de plaisance, sur le domaine maritime, dans les chantiers navals, et sur les terre pleins. Il est nécessaire de faire une information des plaisanciers et aussi des opérations collectives pour diminuer le coût d'un recyclage dans de bonnes conditions de tri du déchet avec traçabilité.

Les réticences à faire du bateau-plaisir un déchet, le lien affectif du retraité avec son bateau, sont en passe de changer.

Chez les plus jeunes, de nouveaux comportements apparaissent, pour faire place à un nouveau rapport au déchet avec sa valorisation, pour préférer les bateaux en location, en copropriété, et les ports à sec. 



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Commentaires
Pen Ar Ster, un estuaire à préserver
  • L'arrière-port du Guilvinec-Léchiagat est d'une remarquable biodiversité et une nourricerie indispensable pour le repeuplement de la mer. Bien plus qu'en faire un parking à bateaux, il faut le préserver et lui rendre une dynamique encore plus forte.
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